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Une défense enfoncée... Une porte restée ouverte...

Elle n'a pas été refermée...

15 août 2011... la partie de MIkado commence !

31 août... marée de 112 .

28 septembre... marée de 114 .

27 octobre... marée de 111 .

la partie continue... qui va gagner ? .

la mer n'aurait plus qu'à enfoncer une porte ouverte !

en voilà un camping les pieds dans l'eau...

... mais on n'est plus trop chez soi ! .

sans doute pour faire joli vu du camping ! .

"ils sont bien trop verticaux" .

"s'ils les avaient plus enfoncés... ils auraient mieux résisté à la mer"

"avec ce sable fraîchement remué ils n'ont pas tenu"

et quelle masse déposée derrière les pieux...

... un vrai défi à la physique !

ils ne sont pas allés le chercher loin... sur la plage du GCU !

25 novembre...la porte du GCU est toujours ouverte à la mer... et nous... nous attendons sa clôture dans le brouillard !

Inquiète de ce risque de submersion marine latérale pour le Parc du Rocher, notre association voisine du GCU a pris contact dès septembre avec ses responsables   nationaux.

Leur belle défense a été  enfoncée. Réalisée en pieux/paille, terminée à la fin juin, elle a cédé en son centre sous la marée ventée du 15 août. Sur une vingtaine  de mètres, les pieux se sont mis à jouer au Mikado avec la haute mer et les bottes de paille à s’effondrer dans le sable qui partait à la vague. Pour le GCU, les travaux étaient à reprendre et pour nous  les voisins, le risque de submersion marine latérale était de retour. La porte littorale du camp est à nouveau  largement ouverte aux grands coefficients d’hiver, surtout quand le vent du  sud vous soulève une méchante houle.

 

Optimistes que nous étions de nous émerveiller quand  l’ouvrage fut juste terminé ! (Voir notre page 5 Risque GCU / DEPUIS LA FIN JUIN LE GCU EST  DEFENDU). Notre reportage admiratif vous en donnait le mode d’emploi, photos illustratives à l’appui ! Par respect à l’égard du GCU que nous avions alerté durant l’hiver pour la réalisation de cette défense indispensable, nous voulions rester uniquement positifs. Pourtant, lors  des travaux courant juin, les voisins exprimaient déjà nombre d’inquiétudes :

            - Leurs pieux ne sont pas assez gros ni assez enfoncés

            - Ils auraient dû l’être  jusqu’au solide (l’argile bleu ou la banche)

            - Ils sont trop espacés les uns des autres

            - Ils sont presque verticaux, leur sommet  n’étant pas assez incliné vers le camp …

            - Le sable fraîchement remué et prélevé en  haut de plage les tient mal au pied

            - La charge énorme de ce même sable placée  à leur arrière les pousse vers l’avant

            - Les travaux ont été réalisés trop tard  dans l’année, gênés par les marées montantes….

Il est vrai que cette défense fut de plus fragilisée par une baisse subite de 1,50  m du sable de haut de plage, pendant tout l’été. Nous n’avons pas compétence à évaluer  ces différents paramètres, encore moins à faire un diagnostic …  mais l’ouvrage a lâché !

Devant ce risque GCU à nouveau ouvert, avec  l’Association Sainte Anne impliquée comme la nôtre, nous avons soumis dès  octobre notre préoccupation à la mairie de la Tranche sur Mer, toujours notre  référent pour la protection des personnes et des biens. Réponse : elle-même  en avait alerté la DDTM. L’administration a semble-t-il donné ses directives de  restauration aux responsables nationaux du GCU. Nous attendons la suite des événements  avec le plus vif intérêt… les yeux rivés chaque mois sur les fortes marées et sur  la météo.

De solides questions nous interrogent cependant  suite à ce genre de mésaventure en matière de défense à la mer :

             - Un cahier des charges techniques encadrant les travaux de l’entreprise réalisatrice existait-il ?

             -  Si oui, a-t-il été respecté ?

             - Si non, pourquoi cette apparente absence de contrôle et de régulation des pouvoirs publics avant, pendant et après                  la réalisation d’un tel ouvrage intéressant la sécurité du camp et du voisinage ?

             - Pourquoi de telles infractions concernant les prélèvements considérables de sable, aux abords immédiats de                            l’ouvrage en haut de l’estran, contrairement aux interdits de la commune ?

             - Quand est-ce que cette porte de la mer va être fermée, et bien fermée, protégeant le camping … et nos parcs                              proches ?

             - Qui devrait en répondre le jour où la mer débarquerait dans nos avenues basses ?

Un vrai souhait : Que le législateur comble les vides juridiques que nous avons découverts dans ces dossiers littoraux entre les différents rôles ou niveaux de  responsabilité : le maître d’ouvrage, le maître d’œuvre, le client, l’entreprise, le propriétaire privé, le domaine public la Commune, le Département et l’Etat. Cela éviterait certains renvois de balle d’une instance  à l’autre, améliorant l’efficacité de traitement des ouvrages de défense.

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